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 les parasites...ou acariens ...

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beryl




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Date d'inscription : 04/06/2011

les parasites...ou  acariens ... Empty
MessageSujet: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeMer 27 Juil - 12:20

voici une fiche complete sur nos amis les acariens,
je me suis dit que cela pouvait etre utile...

Les acariens sont tristement célèbres en terrariophilie et représentent un problème bien connu de la majorité des propriétaires et des éleveurs de reptiles. Ils sont en effet à l’origine d’affections parasitaires fréquentes chez les animaux élevés en captivité, et constituent ainsi un motif fréquent de consultation en médecine vétérinaire.

Il existe plus de 50.000 espèces d’acariens répertoriées à ce jour. Nombre d’entre elles ne représentent aucun danger pour la santé humaine ou animale, et on les retrouve en masse au sein de nos habitations et de nos jardins. En revanche, certaines espèces jouent un rôle pathogène envers d’autres organismes animaux ou végétaux, dont elles vont spolier les réserves pour pouvoir croître, se développer et se reproduire : ce sont les acariens parasites, c’est-à-dire vivant aux dépens d’un autre organisme. Ce sont eux qui feront l’objet de cette étude.

Avant toute chose, il faut bien différencier ici le parasitisme d’autres modes de vie similaires avec lesquels la confusion possible. Le parasitisme est tout d’abord différent du commensalisme : un commensal est un animal non pathogène vivant à proximité ou sur un hôte qui lui fournit une partie de sa propre nourriture sans rien recevoir en échange. C’est le cas par exemple de nombreux animaux qui habitent les lieux de vie de l’homme et se nourrissent des restes de ses repas voire de ses déchets. Il est également nécessaire de distinguer le parasitisme de la symbiose, association au sein de laquelle deux organismes sont interdépendants l’un de l’autre et ne peuvent vivre séparément car ils assument l’un envers l’autre une fonction organique vitale. C’est le cas par exemple des centaines d’espèces bactériennes colonisant l’appareil digestif des Vertébrés : elles sont indispensables à la digestion chimique des aliments en nutriments mais en échange utilisent une partie d’entre eux pour leur propre croissance.

En revanche, le parasitisme est une relation a sens unique, où le parasite (ici, l’acarien) tire profit d’un hôte (ici, le reptile) sans que celui-ci ne reçoive rien en contrepartie, mais en plus en subit des conséquences organiques pouvant être graves et aboutir à sa mort. On parle de parasitose pour désigner une maladie provoquée par la présence d’un parasite, et ainsi d’acariose pour une maladie provoquée par la présence d’acariens.

Dans cette étude, nous allons aborder successivement les caractéristiques biologiques et le cycle évolutif des acariens parasites, avant de nous pencher sur les mécanismes de leur pathogénicité et la symptomatologie qui en résulte ; enfin, nous nous pencherons sur les moyens de diagnostic, de lutte et de prévention des acarioses en terrariophilie.


I. CARACTERISTIQUES BIOLOGIQUES DES ACARIENS ET CYCLE EVOLUTIF

Les acariens représentent un ordre animal à part entière, l’Ordre des Acariens, qui possède des caractéristiques communes à bon nombre d’autres organismes animaux mais également des particularités qui lui sont propres. Les acariens parasites présentent en plus la spécificité de se développer selon un cycle évolutif mettant en jeu un certain nombre d’étapes successives que nous étudierons plus loin en détail. Avant toute chose, nous allons rappeler la position systématique au sein de la classification animale des acariens pour en dégager les espèces d’intérêt en herpétoparasitologie.

A) Classification systématique :

Selon la classification de Linné, médecin et naturaliste du XIIIème siècle dont les travaux ont abouti en partie à l’établissement des premiers critères de classification des êtres vivants, voici la position systématique qu’occupent les acariens au sein du règne animal :

EMBRANCHEMENT DES ARTHROPODES

SOUS EMBRANCHEMENT DES CHELICERATES

CLASSE DES ARACHNIDES

ORDRE DES ACARIENS

S.-ORDRE DES TROMBIDIFORMES (PROSTIGMATES)
S.-ORDRE DES GAMASIFORMES (MESOSTIGMATES)
S.-ORDRE DES IXODIFORMES (METASTIGMATES)

Comme nous l’avons dit, les Acariens représentent donc au sein de la classification un Ordre à part entière. A noter qu’ici ne figurent que les sous-ordres et familles d’acariens ayant un intérêt en parasitologie des reptiles, mais il en existe en réalité beaucoup d’autres que nous ne détaillerons pas ici. Par exemple, il existe un sous-ordre des Sarcoptiformes qui comporte des espèces pathogènes pour les mammifères mais n’affectant pas les reptiles (ex : Sarcoptes scabiei agent de la gale du chien, Notoedres cati agent de la gale du chat).


Scarpotes scabiei


Notoedres cati


B) Caractéristiques biologiques :

Les Acariens possèdent des particularités biologiques tant par leur morphologie que par leur mode de vie et leurs habitudes alimentaires.

1) Morphologie :

Comme tous les Arthropodes (Crustacés, Insectes…), les Acariens possèdent un exosquelette rigide constitué d’une protéine appelée chitine, qui joue à la fois un rôle de soutien corporel et de protection. Ce squelette est doté d’appendices articulés divers, pattes, mandibules, chélicères, antennes…. qui permettent à l’animal de remplir de nombreuses fonctions comme la locomotion, la nutrition, la communication, etc. La présence de ces structures est d’ailleurs à l’origine du terme « arthropode » qui signifie littéralement « pied articulé ». Du fait de ce solide exosquelette, la croissance de ces animaux se fait par le biais de mues successives, chaque mue étant une période de crise physiologique permettant le passage de la larve à la nymphe, puis de la nymphe à l’adulte. Nous reverrons ceci plus loin dans la partie « Cycle évolutif ».

Deuxièmement, ces animaux font partie des Chélicérates, et donc possèdent à l’avant du corps une paire de chélicères préhensiles et une paire de pédipalpes tactiles. On les oppose ainsi aux Antennates (Insectes, Crustacés) qui en sont dépourvus mais sont dotés d’antennes et de mandibules. Les acariens sont également des Arachnides et donc « cousins » des scorpions et des araignées ; leur respiration est donc de type aérienne.

Enfin, les Acariens possèdent des caractéristiques propres qui sont :

- leur petite taille, pouvant aller de 0,1 à 30 mm,

- un corps de forme globuleuse divisé en deux parties : le prosoma portant les pattes et l’opisthosoma ; on peut les comparer à un céphalothorax et à un abdomen,

- des appendices locomoteurs (4 paires chez l’adulte, 3 chez la larve) portés par des éléments chitinisés situés ventralement, les épimères. Les pattes sont composées de 6 segments et se terminent par une structure spécifique, le pédicule ambulacraire qui supporte une ventouse appelée ambulacre. Chez certaines espèces, l’exosquelette est renforcé au niveau de la base des pattes et forme une structure appelée écusson,

- une paire de stigmates, orifices respiratoires dont la position est un critère de classification (cf. sous-ordre des prostigmates, des métastigmates…).


Abordons maintenant quelques éléments de leur biologie.

2) Mode de vie et habitudes alimentaires :

Les acariens sont cosmopolites, on les retrouve partout dans le monde et dans des habitats variés, jusqu’au sein de nos habitations où nombre d’entre eux trouvent refuge dans nos moquettes, tapis, literies, coussins, parquets, rideaux. Ils vivent en colonies de plusieurs milliers d’individus et affectionnent les milieux chauds et humides, leurs conditions de vie optimales étant T=25°C / H=80 %. De tels paramètres leur garantissent une survie plus longue et une reproduction plus intense. Ainsi, dans des conditions favorables, leur longévité est d’en moyenne deux à trois mois contre une semaine en moyenne si T < 25°C ou H < 50 %.

En ce qui concerne leurs habitudes alimentaires, les acariens à mode de vie libre (non parasites) se nourrissent de fragments de peau morte, de poils, voire de leurs propres déjections et des cadavres de leurs congénères. Quant aux acariens parasites d’organismes animaux comme les reptiles, ils peuvent être lymphophages ou hématophages, c'est à dire se nourrir respectivement soit de la lymphe soit du sang de leur hôte. A noter qu’il existe également des acariens parasites de végétaux qui se nourrissent de la sève de ces derniers.
Les pièces buccales sont des appendices importants dans la nutrition de l’acarien.

Ainsi, les chélicères peuvent avoir la forme de stylets ou de pinces, ce qui leur permet de déchiqueter des éléments solides qui sont ensuite digérés à l’extérieur par inoculation de salive, puis absorbés, à la manière de certains autres Arachnides (mygales….).


C) Cycle évolutif : définitions et étapes

Les acariens comme tous les arthropodes (insectes, crustacés…) se développent selon un cycle qui met en jeu une série de stades successifs. Tout commence par un œuf qui éclot pour donner une larve, qui mue en nymphe, qui elle-même mue en individu adulte. Cet adulte, une fois sa maturité sexuelle atteinte, s’accouplera et de nouveaux œufs seront pondus, perpétuant alors le cycle.

En fonction de l’espèce à laquelle appartient l’acarien, la larve, la nymphe et/ou l’adulte joue le rôle de parasite envers un organisme animal appelé hôte. Le nombre d’hôte est variable avec le parasite, il peut être de un, deux, trois ou plus. On distingue alors deux cas de figure :

- lorsqu’un acarien ne nécessite qu’une espèce hôte de reptile pour réaliser son cycle, on parle de cycle monoxène ou cycle direct. L’hôte est alors appelé hôte principal. C’est le cas principal chez les reptiles en captivité,

- lorsqu’un acarien nécessite plusieurs espèces hôtes pour réaliser son cycle (une espèce de reptile + une ou plusieurs autres espèces pouvant ne pas être un reptile), on parle de cycle indirect ou de cycle dixène, trixène… en fonction du nombre d’hôte mis en jeu (deux, trois…). On appelle alors hôte définitif l’hôte sur lequel la forme infestante du parasite se développe pour donner l’adulte sexuellement mature. Les autres sont appelés hôte intermédiaire ; c’est sur ces hôtes que la forme larvaire donne la forme infestante.

De plus, ce cycle est accompli en partie sur le tégument du reptile et en partie dans son milieu de vie (sur le sol par exemple).
Les acariens sont donc des parasites externes ou ectoparasites, c’est-à-dire localisés à l’extérieur du milieu intérieur de l’animal, par opposition aux parasites internes ou endoparasites, qui eux effectuent dans le milieu intérieur de l’animal, par exemple au sein de son appareil digestif. C’est le cas par exemple le cas des helminthes, vers pouvant être plats ou ronds et fréquemment parasites digestifs ou respiratoires, notamment chez les Mammifères.

Helmintinthe

Enfin, la spécificité d’hôte est variable suivant le parasite. Certains acariens sont ubiquistes, c'est à dire peuvent parasiter un nombre variable d’espèces de reptiles, tandis que d’autres sont très spécifiques et ne touchent qu’une espèce de reptile en particulier. De plus, certains acariens sont commensaux pour une espèce et sont parasites pour une autre, d’où l’importance de ne pas mélanger les espèces en captivité.

NB : On appelle période pré-patente la durée nécessaire pour passer de la forme infestante à la forme adulte sexuellement mature, et période patente la durée pendant laquelle la femelle adulte est capable de pondre ses œufs.

Les acariens parasites des reptiles sont donc des ectoparasites dont le cycle est le plus souvent monoxène.


D) Les espèces parasites des reptiles :

On compte environ 250 espèces d’acariens parasites des reptiles. Ces espèces appartiennent à trois sous-ordre : les Trombidiformes, les Gamasiformes et les Ixodiformes.

1) Le Sous-Ordre des Trombidiformes ou Prostigmates :

a) La Famille des Trombiculidés :

Parmi les Trombidiformes, c’est la famille des Trombiculidés qui compte les parasites les plus fréquemment retrouvés sur les reptiles.
Ces parasites sont cosmopolites ; on les retrouve dans de nombreuses régions du globe, comme l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Afrique, le Proche-Orient, l’Inde, la Malaisie, l’Australie, les îles Maldives, Taïwan...

Les espèces en cause appartiennent au genre Trombicula, Eutrombicula, Acomatacarus, Vatacarus, Herpetacarus, Microtrobicula, Sauracarella, Sauriscus, Odontacarus… En France, l’espèce la plus fréquente est Trombicula autumnalis, plus couramment appelée aoûtat, qui parasite à l’état larvaire les animaux homéothermes comme le chien.

Trombicula
autumnalis

Les plus fréquents parasites des reptiles appartiennent d’ailleurs au genre Trombicula. Le cycle dure de 68 à 338 jours à 20-30°C. Il commence par l’éclosion de l’œuf qui donne une larve hexapode qui représente le seul stade parasite. Cette larve mesure 250 à 600 µm (soit 0,2 à 0,6 mm) et possède une couleur orangée caractéristique qui rend son identification aisée. Elle séjourne sur l’hôte entre 2 et 10 jours et sécrète une substance lytique qui lui permet de se nourrir de débris de cellules épidermiques et de lymphe. Elle peut au cours du repas transmettre l’agent de la rickettsiose. Ses zones de localisation préférentielles sont les zones de replis cutanés comme les articulations des membres, les aisselles… Le moment venu, elle quitte le reptile pour donner une nymphe puis un adulte octopodes qui eux mènent une vie libre dans l’environnement, sur le sol ou les végétaux.

b) Les autres familles :

Trois autres familles de Trombiculiformes comptent dans leur rang des parasites des reptiles. Nous ne ferons que les citer car leur importance est moindre :

- la famille des Ptérygosomidés, qui n’affecte que certaines familles de sauriens comme les Geckonidés, les Cordylidés, les Iguanidés, les Agamidés, ainsi que d’autres arthropodes, insectes ou scorpions,

- la famille de Cloacaridés, représenté entre autre par le genre Cloacarus qui se localise au niveau du cloaque des tortues aquatiques adultes et se transmet par voie vénérienne,

- la famille des Ophioptidés, qui affecte les serpents d’Amérique du Sud.


2) Le Sous-ordre des Gamasiformes ou Mésostigmates :
Cette famille compte le plus célèbre des acariens parasites en terrariophilie, Ophionyssus natricis.

Seule la forme adulte, de couleur rouge et mesurant 1 mm de long, est hématophage. Une infestation massive peut entraîner la mort du reptile par exsanguation. La femelle, durant ses trois semaines de vie, est très prolifique et pond entre 60 et 80 œufs sur le reptile ou dans le terrarium, sur les accessoires et les éléments de décor., voire même dans la pièce ou est installée le terrarium !
parasite
Ophionyssus natricis
parasite
Aeromonas hydrophila
On retrouve ce parasite préférentiellement sous les écailles de la racine de la queue, en position péri-cloacale, au niveau des aisselles et de l’aine.

Cet acarien peut être de plus vecteur d’Aeromonas hydrophila (bactérie à l’origine d’une septicémie hémorragique suraïgue ou d’une atteinte pulmonaire septicémique foudroyante), et serait également responsable de la transmission de la coccidiose intestinale des sauriens par inoculation des formes sporozoïtes de coccidies.


La Famille des Gamasiformes compte également d’autres représentants parasites pour les reptiles tels que les genres Liponyssus, Ichoronyssus, Dermanyssus, Serpenticola… Il existe également d’autres espèces d’Ophionyssus pathogènes : O. natricis, arabicus, serpentium, lacertinus, mabuyae…

Enfin, les Gamasiformes peuvent parasiter la peau de l’homme lors de contact prolongé et répété avec des reptiles très infestés. Les signes sont alors ceux d’une dermite papulo-vésiculeuse très prurigineuse.

3) Les Ixodiformes ou Métastigmates :

Les Ixodiformes, plus communément appelés tiques, sont les plus grands acariens connus, leur taille pouvant aller jusqu’à 3 mm pour les tiques parasites des reptiles. On les appelle également Métastigmates en raison de leurs stigmates situés au niveau de leur quatrième paire de hanches ou en arrière de celle-ci. En France, les tiques prolifèrent essentiellement dans les zones boisées, les forêts ou dans les zones broussailleuses. On distingue les tiques dures (Ixodidés) et les tiques molles (Argasidés).

a) Les Ixodidés ou tiques dures :

Les Ixodidés sont largement représentés avec plus de 500 espèces connues. Parmi les espèces parasites des reptiles, les plus fréquentes appartiennent aux genres Ixodes:
Amblyomma, Hyalomma, Haemaphysalis et Aponomma.


Les tiques dures sont dans l’ensemble assez peu spécifique, hormis certaines espèces d’Aponomma comme A. exornatum qui semble être spécifique du varan du Nil (Varanus niloticus).


Elles se localisent préférentiellement dans les zones de peau fine, c’est-à-dire entre les écailles et au niveau des paupières, des narines, du cloaque, et chez les chéloniens à l’abri de la carapace au niveau des creux axillaires et inguinaux.

Seules les femelles sont hématophages, le mâle ne la rejoignant sur le tégument que pour réaliser l’accouplement. Les femelles se nourrissent pendant deux mois en moyenne, puis se détachent de l’animal pour aller pondre ailleurs de manière prolifique.


En général, on ne trouve sur le reptile que les larves et les nymphes, car les adultes vont infester préférentiellement des Mammifères.

Cette parasitose reste rare en captivité et bien supportée par les reptiles. Les espèces les plus atteintes sont les tortues terrestres appartenant au genre Gopherus. A noter que les tiques peuvent dans certains cas parasiter l’homme ; c’est le cas pour Hyalomma.


b) Les Argasidés ou tiques molles :

Ce sont les tiques les plus fréquemment à l’origine de parasitose chez les reptiles. Ils sont représentés par deux genres principaux : Argas (peu fréquent) et Ornithodoros (majoritaire et comprenant une cinquantaine d’espèces). O. talaje est l’espèce prédominante.



Les tiques molles sont elles aussi hématophages. La femelle adulte se nourrit à plusieurs reprises sur le reptile, chaque repas sanguin durant environ 10 à 30 minutes et étant suivi d’une ponte pouvant aller de 30 à 300 œufs. Les larves peuvent au contraire rester fixées plusieurs jours en raison d’un appareil de fixation plus performant.

En plus de leur action pathogène propre qui peut aller jusqu’à l’apparition d’une anémie, ces tiques peuvent être vectrices d’hémogrégarines, qui sont des protozoaires se reproduisant dans le sang (ex : Hepatozoon, Haemogregarina), de filaires (vers parasites) ou de Rickettsies (bactéries responsables de la rickettsiose).

Haemogregarina

L’Ordre des Acariens comprend donc un certain nombre d’espèces parasites pour les reptiles,
les plus fréquemment rencontrées étant :

Trombicula, Ophionyssus et Ornithodoros.


II. ELEMENTS DE PATHOGENICITE :

Nous allons maintenant voir que de façon générale, le parasite exerce sur son hôte différents types d’actions : action mécanique, inflammatoire, allergisante et spoliatrice ; et peut également être vecteur d’autres agents pathogènes ou favoriser l’apparition de surinfections bactériennes. Mais avant toute chose, nous allons voir qu’il existe des facteurs favorisant l’expression des acarioses.

A) Captivité et stress, facteurs favorisant l’expression d’une acariose :

Tout d’abord, il faut savoir que les reptiles à l’état sauvage sont fréquemment porteurs sains de divers ectoparasites et endoparasites. Ces derniers sont alors parfaitement supportés par l’animal et n’exercent que peu voire pas d’action pathogène, si bien leur mode de vie s’approche alors de celui des commensaux. En revanche, chez les reptiles maintenus en captivité, on a pu constater que les parasitoses, et notamment les acarioses, sont fréquentes. Il semble donc que la captivité soit un facteur prédisposant les reptiles à développer ce type d’affection.

Pour bien comprendre la raison de cette différence de sensibilité entre reptiles sauvages et reptiles captifs, il faut revenir à quelques notions de physiologie. Ainsi, lorsqu’un animal est placé dans un environnement donné dont les paramètres physiques, chimiques et biologiques sont constants, cet animal subit un certain nombre de stimuli de type physiques, sensoriels ou psychiques caractéristiques de cet environnement. En réponse à ces stimuli, l’animal s’adapte alors physiologiquement et psychologiquement à ce milieu afin de satisfaire à ses exigences naturelles et son bien-être.

Mais une fois adapté, toute perturbation dans son environnement va le pousser à réagir pour compenser ce changement et trouver un nouvel état d’équilibre. Pour cela, l’animal mobilise ses réserves énergétiques, ce qui diminue l’énergie attribuée à d’autres fonctions vitales, en l’occurrence ses moyens de défense immunitaire. Celui-ci se trouve alors affaibli ce qui tend à favoriser l’expression d’affections virales ou bactériennes ou encore à faire remonter en surface un parasitisme pré-existant.

Ainsi, lorsqu’un reptile est maintenu en captivité, il est prédisposé à subir diverses formes de stress, généralement représentées par des conditions de maintenance inadaptée ou sujette à de trop grandes variations : son système immunitaire s’affaiblit alors, ce qui le prédispose à développer une maladie, donc une parasitose.

Les facteurs de stress en captivité sont nombreux : transport de l’animal dans des conditions précaires, changement de milieu ou de terrarium, capture d’un animal sauvage, manipulations excessives de la part de l’éleveur ou du propriétaire, température, hygrométrie et/ou éclairage in adapté aux besoins de l’espèce, surpopulation ou mélange d’espèces au sein d’un même terrarium, régime alimentaire carencé en énergie ou en nutriments essentiels…

Il faut également ne pas perdre de vue qu’au sein d’un élevage, la concentration d’un nombre important de spécimen à l’intérieur d’une surface limitée tend à favoriser la prolifération des parasites et leur dissémination entre les bacs et les terrariums.

B) Action mécanique :

La première action de l’acarien à l’encontre du reptile est une action de type mécanique. Premièrement, par ses déplacements sur le tégument de l’animal, il est à l’origine de démangeaisons qui se traduisent par un prurit : pour se soulager, l’animal se frotte alors le long d’un élément de décor ou gratte à l’aide de ses membres les régions concernées.
Deuxièmement, les acariens doivent pour accéder au sang ou à la lymphe créer une ouverture au sein du tégument de leur hôte à l’aide du rostre situé à l’extrémité antérieure de leur corps. Ils sont ainsi à l’origine de lésions cutanées de type plaie de piqûre, qui peuvent secondairement se surinfecter et générer des abcès généralement situés en position sous-cutanée : on parle alors de « traumatisme inoculateur » (cf. infra). Enfin, le prurit peut être à l’origine de lésions de grattage qui elles aussi peuvent se surinfecter.

Rostre d'une tique

C) Action inflammatoire :

La seconde action, de type pro-inflammatoire, est à mettre directement en liaison avec l’action mécanique. En effet chez les Vertébrés, il existe un mécanisme de défense appelé inflammation qui permet de lutter contre les agressions d’éléments étrangers extérieurs à l’organisme. Ainsi, lorsqu’un agent pro-inflammatoire (bactérie, parasite, corps étranger, traumatisme, etc.) est à l’origine de lésions vasculaires et/ou cellulaires en un site donné de l’organisme, un processus d’inflammation apparaît au niveau de ce site, entraînant des conséquences locales et générales ayant pour but d’éliminer cet agent. On qualifie cet agent de phlogogène.

L’inflammation est un mécanisme séquencé, où différentes phases se succèdent les unes après les autres. La rapidité de mise en place et la durée relative de chacune des phases ainsi que le type d’inflammation varie ensuite en fonction du type d’agent phologogène mis en jeu.

Ainsi, l’inflammation commence d’abord par une phase vasculaire, caractérisée par la libération de médiateurs vaso-actifs (histamine, prostaglandines, leucotriènes, bradykinine, kallidine, PDF, fibrinopeptides, système du complément) par les éléments cellulaires lésés initialement ou arrivant par voie sanguine au niveau des vaisseaux sanguins lésés. Ces médiateurs sont à l’origine d’une vasodilatation entraînant une exsudation, un œdème, un gonflement et une sensation de douleur par stimulation des fibres nerveuses sensitives situées à proximité.

Après un certain temps, c’est la phase cellulaire qui prend le relais, avec afflux de leucocytes (= globules blancs) vers le site inflammatoire. Il s’agit tout d’abord de granulocytes neutrophiles, qui sont des cellules immunitaires qui phagocytent les éléments étrangers et les digèrent et libèrent dans le site inflammatoire des granules remplis d’enzymes permettant une destruction des éléments phlogogènes et un nettoyage du site. Puis ils sont relayés par les macrophages et les lymphocytes B et T, qui jouent un rôle dans l’immunité spécifique car ce sont eux qui reconnaissent spécifiquement comme n’appartenant pas au « soi » les antigènes portés par les éléments étrangers et synthétisent en conséquence des anticorps dans le but de les détruire. De plus, un certain nombre de lymphocytes conservent en mémoire leur rencontre avec l’agent étranger, ce qui leur permettra par la suite de répondre plus rapidement et plus efficacement à toute nouvelle rencontre avec ce dernier (c’est ce mécanisme qui est le fondement de la création des vaccins). Toutes ces populations de globules blancs (granulocytes, macrophages et lymphocytes) communiquent entre eux et coordonnent leurs actions par le biais de substances chimiques appelées cytokines. Deux substances, Il 1 (interleukine 1) et TNF (Tumor Necrosis Factor), ont un intérêt particulier chez les Mammifères car elles entraînent l’apparition de la fièvre en stimulant une zone spécifique de l’encéphale appelée hypothalamus. Chez les reptiles, la fièvre d’origine hypothalamique est absente. Les reptiles ne possèdent qu’une fièvre dite « comportementale », un reptile malade étant amené à s’exposer de lui-même à proximité d’une source de chaleur pour stimuler ses défenses immunitaires. Il faut noter enfin que c’est à partir de cette phase cellulaire que peut dans certaines circonstances se créer le pus, qui est constitué d’un mélange de bactéries et de polynucléaires neutrophiles dégénérés.

Au final, les signes d’une inflammation sont au nombre de cinq : chaleur, rougeur, œdème, douleur et perte de fonctionnalité du territoire atteint. Chez les reptiles, ces signes sont moins aisément identifiables que chez les Mammifères, car toutes les étapes décrites ci-dessus ne sont pas aussi bien représentées. De plus, le pus des reptiles est différent macroscopiquement : les abcès sont « froids », se formant lentement, et renferment un pus gris-jaune ferme caséeux circonscrit par une épaisse coque de tissu conjonctif fibrosé. Il s’apparente aux abcès que l’on peut rencontrer chez les animaux atteints de tuberculose. En effet, chez les reptiles, les polynucléaires neutrophiles ne libèrent pas d’enzymes qui pourraient liquéfier le pus, d’où la consistance solide de ce dernier.

D) Action allergisante :

Les acariens sont à l’origine de réactions d’hypersensibilité vis-à-vis d’antigènes contenus dans leur salive ou dans leurs excréments. C’est notamment le cas des acariens des poussières non parasites Dermatophagoides pteronyssinus et D. farinae, responsables de réactions allergiques chez le chien et l’homme.


Dermatophagoidesfarinae
Les données disponibles chez les reptiles dans ce domaine étant bien plus limitées, nous ne nous
étendrons pas plus sur ce sujet.

E) Action spoliatrice :

Parce qu’ils se nourrissent de sang et de lymphe qui sont les véhicules naturels d’un grand nombre de substances nutritives pour l’animal (glucides, lipides, protides, minéraux…), les acariens parasites exercent une action spoliatrice sur leur hôte en les privant d’une partie de ces substances qui est détournée directement vers leur consommation personnelle.

L’importance de cette spoliation est à mettre en relation avec le degré de parasitisme de l’animal, un animal faiblement parasité arrivant à compenser l’action du parasite et ne présentant pas de signes d’atteinte généraux. A contrario, un parasitisme intense entraîne un affaiblissement du reptile, une léthargie, un amaigrissement, voire une anémie et des carences diverses

F) Transmission d’agents pathogènes :

En plus de leur action pathogène propre, les acariens parasites peuvent être vecteurs d’autres agents qu’ils transmettent au moment de leur repas sanguin :

- des bactéries : Aeromonas hydrophila, agent de l’aéromonose qui se traduit par une atteinte septicémique du reptile ; Spirocheta duttori (agent de la fièvre récurrente de l’homme, transmise par la tique africaine Ornithodoros moubata)

- des virus : rétrovirus de l’Inclusion Body Disease ou Maladie des Corps d’Inclusions des Boïdés, paramyxovirus,

- des parasites sanguins : les hémogrégarines (Hepatozoon, Haemogregarina).

Les zoonoses parasitaires (maladies parasitaires transmises de l’animal à l’homme) sont quant à elles exceptionnelles en Europe dans le cas des reptiles, et encore plus exceptionnelles lorsqu’il s’agit des acariens. Le risque de salmonellose bactérienne, qui est une gastro-entérite transmissible par le biais des fèces des reptiles, est bien plus importante, bien qu’il reste elle aussi limitée si des règles d’hygiène simples sont respectées par le manipulateur.

Ornithdoros moubata

G) Apparition de surinfections secondaires :

Comme nous l’avons vu, la piqûre occasionnée par le parasite ou encore les lésions de grattage sont des portes d’entrée pour un certain nombre de bactéries qui peuvent aboutir secondairement à une surinfection. Il existe en effet au niveau de la peau des reptiles une flore bactérienne naturelle qui peut profiter d’un terrain favorable pour se développer de façon incontrôlée et proliférer de manière anormale.


Actinobacillus Les bactéries en cause appartiennent à des familles diverses : on retrouve fréquemment des bacilles de type Gram négatif aérobies (Pseudomonas, Aeromonas, Actinobacillus, Klebsiella, Serratia, Pasteurella, Citrobacter…), et plus rarement des coques Gram positif (Staphylococcus et Streptococcus, qui sont des les agents les plus courants de surinfections cutanées chez le chien, le chat, l’homme) et des bactéries anaérobies (Fusarium, Bacteroïdes).

La surinfection retarde la cicatrisation de la plaie et peut aboutir à long terme à une dissémination de la bactérie par voie sanguine : c’est la septicémie, complication ultime du phénomène infectieux, car les agents bactériens vont alors coloniser par voie hématogène d’autres organes (poumons, foie…) et entraîner de nombreuses complications.


Bactéroïdes


Sur le plan local, la multiplication des bactéries entraîne l’afflux de polynucléaires (cf. supra) et la formation de pus, qui se collecte pour former un nodule froid, dur et indolore en regard de la plaie infectée : l’abcès. Le traitement de l’abcès passe obligatoirement par le vétérinaire qui interviendra chirurgicalement, sous anesthésie générale, pour procéder à son retrait. En effet, les abcès sont composés en périphérie d’une coque de tissu conjonctif fibrosé qui représente une barrière au passage des antibiotiques, ce qui rend nul tout espoir de guérison d’un abcès par simple traitement médical à l’aide d’une antibiothérapie.

L’action du parasite est donc multiple et ses répercussions sont toujours au moins locales si ce n’est générales, et à l’origine d’une symptomatologie qui est l’objet de la partie suivante.

III. SYMPTOMATOLOGIE :

Nous allons maintenant décrire les signes qui doivent amener à suspecter une acariose sur un reptile et à consulter un vétérinaire compétent en herpétologie. Ces signes sont de deux types : on distingue des symptômes cutanés et des symptômes généraux.

A noter que les signes d’acariose sont plus éloquents que les signes de parasitoses internes où les symptômes sont souvent frustres et se résument à une léthargie et à un mauvais état général, voire des signes digestifs lors de parasitose gastro-intestinale.

A) Symptômes cutanés :

Les symptômes cutanés sont sans conteste les symptômes d’appel numéro un. On doit suspecter une acariose chez un reptile lors de la présence :

- d’ulcérations cutanées, de foyers de nécrose, de croûtes,

- de nodules sous-cutanés (abcès),

- de parasites visibles sur l’animal ou en dans le terrarium, sous la forme de petits grains noirs ou orange,

- de parasites visibles sur les mains du propriétaire après manipulation,

- de manifestations de prurit : l’animal calme ses démangeaisons en se frottant contre un support ou en se grattant à l’aide de ses membres,

- de problèmes de mue, de persistance de l’écaille supra-oculaire des serpents après la mue.

Les acariens se localisent sur et entre les écailles, préférentiellement au pourtour des yeux et au niveau de la peau fine du menton des serpents. On doit donc les rechercher préférentiellement au niveau de ces localisations, même si cela ne dispense d’un examen complet de l’ensemble du tégument.

B) Symptômes généraux :

Les signes généraux sont frustres et peuvent correspondre à de nombreuses autres affections : on retiendra l’amaigrissement ou plus éloquent encore, un animal se nourrissant correctement mais ne grandissant pas ou dont la croissance est retardée.

De même, lors de parasitisme massif, l’animal peut être anémié. L’anémie se définit comme une diminution de la quantité d’hémoglobine contenue dans le système sanguin (valeurs usuelles : 6-15 g/dL), liée dans le cas présent à une diminution de la quantité de globules rouges circulants.





IV. MOYENS DE DIAGNOSTIC :

Le diagnostic d’acariose est effectué par un vétérinaire après examen clinique général du reptile et examen spécial de son tégument avec recherche spécifique d’ectoparasites, notamment dans les zones de prédilection vu précédemment. Les acariens se reconnaissent facilement à l’examen visuel direct ou à l’aide d’une loupe ; les tiques qui peuvent mesurer plusieurs millimètres sont d’ailleurs les plus faciles à identifier.

Pour préciser l’espèce d’acarien en cause, il est nécessaire d’effectuer un examen microscopique. En effet, la classification des acariens repose nous l’avons vu sur certains critères anatomiques comme par exemple la position des stigmates, qui ne peut s’observer qu’à l’aide d’un microscope. Pour cela, le vétérinaire est amené dans certains cas à pratiquer un test à la cellophane adhésive (ou « scotch-test ») qui consiste à appliquer un morceau de scotch sur une zone cutanée où des parasites sont visualisés, puis à retirer d’un coup sec ce scotch pour prélever ces derniers. Le scotch est ensuite collé sur une lame de microscope, et la lame observée à faible grossissement (x 40 ou x 100). Toutefois, les espèces d’acariens étant assez spécifiques et différentes de celles rencontrées chez d’autres animaux plus fréquemment présentés en consultation comme le chien ou le chat, le diagnostic d’espèce est le plus souvent réalisé par un laboratoire spécialisé, comme c’est le cas du service de Dermatologie-Parasitologie-Mycologie de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (ENVN).

Le diagnostic des affections associées aux acarioses (IBD, paramyxovirose, aéromonose…) repose quant à lui sur les signes cliniques spécifiques de ces maladies et éventuellement sur des examens complémentaires (biopsies, bactériologie…).

V. MOYENS DE LUTTE :

La lutte contre les acariens est mise en œuvre lorsque la présence d’une acariose sur un reptile est confirmée. Cette lutte vise à rompre le cycle du parasite de façon à bloquer son développement et arrêter sa prolifération, en détruisant les œufs, les larves et les adultes.

A) Principes généraux

Premier principe : lors d’acariose, on suit deux grands axes, à savoir la lutte contre l’environnement d’une part, et la thérapeutique d’autre part, c’est-à-dire l’ensemble des méthodes médicales et chirurgicales visant à traiter une maladie. Le premier grand principe est donc d’associer un traitement de l’animal et de son terrarium. Dans les cas plus complexes et lors d’infestation massive, il est même parfois nécessaire de réaliser un traitement de la pièce d’élevage à l’aide d’un spray ou d’un diffuseur.

Deuxième principe : le traitement, qu’il concerne l’environnement ou l’animal, repose essentiellement sur l’emploi de molécules à action anti-parasitaire externe. Il existe actuellement de nombreuses molécules disponibles sur le marché vétérinaire dont la présentation, la posologie, les modalités d’emploi varient en fonction de la spécialité. En revanche, aucune spécialité pharmaceutique vétérinaire ne dispose d’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) pour les reptiles ; on emploie donc toujours des spécialités destinées à l’origine pour d’autres espèces, le plus souvent les chiens, les chats voire les bovins, d’où le troisième principe.

Troisième principe : le traitement d’une acariose doit toujours s’effectuer sous contrôle vétérinaire. En effet, aucune des substances anti-parasitaires que nous allons présenter par la suite n’est dénuée de toxicité pour les reptiles. Lors d’acariose, il est toujours nécessaire de consulter un vétérinaire qui seul est capable, après examen de l’animal, de prescrire au cas par cas la molécule appropriée, ainsi que la présentation, la posologie et les modalités d’application les plus adaptées au patient en fonction de sa taille, de son espèce, des capacités d’implication de son propriétaire. L’intoxication par les antiparasitaires externes se manifeste essentiellement par des signes neurologiques : convulsions, parésie, paralysie flasque ; il s’agit alors d’une urgence médicale devant amener à consulter un vétérinaire au plus vite.

Lors d’échec d’un traitement antiparasitaire, les premières questions à se poser sont : ai-je bien réalisé le traitement en suivant toutes les recommandations et les modalités d’applications ? Le produit utilisé est-il bien actif contre l’espèce de parasite en cause ?

Nous allons maintenant nous intéresser aux molécules disponibles dans la lutte contre les acariens.

B) Les molécules à action anti-parasitaire :

Les anti-parasitaires se présentent sous des formes diverses : poudres, liquides, plaquettes, solutés injectables, spot-on (solution destinée à être appliquée directement sur le tégument).

1) Les organophosphorés et carbamates anticholinestérasiques :

Le groupe des organophosphorés comporte de nombreux représentants : trichlorfon, dichlorvos, malathion, coumaphos, fenthion, dimpylate… Ce sont les composés les plus anciens et donc les moins dénués de toxicité. Ils sont issus de la recherche des gaz de combat puissants dans les années 1935. Les carbamates (carbaryl, propoxur) sont un peu moins toxiques que les précédents. Tous agissent en bloquant l’acétylcholinestérase, une enzyme située au niveau des synapses neuronales et dont le rôle est de dégrader l’acétylcholine libérée à ce niveau pour réguler sa concentration locale. Lorsque cette enzyme est inhibée, l’acétylcholine s’accumule ce qui entraîne un état d’hyperexcitabilité du parasite et sa mort.

Leur neurotoxicité globalement assez élevée fait qu’ils sont de plus en plus délaissés en thérapeutique, au profit de molécules plus récentes comme l’ivermectine ou le fipronil.

2) L’ivermectine :

L’ivermectine est un puissant antiparasitaire s’administrant par voie injectable, en intra-musculaire. Elle permet la destruction de toutes les formes adultes se nourrissant sur le reptile. Elle n’a en revanche aucune action sur les formes en liberté dans le terrarium de l’animal (larves, nymphes le plus souvent). L’ivermectine agit en activant l’ouverture des canaux à chlorure des neurones du parasite, ce qui entraîne une paralysie et sa mort.

3) Le fipronil :

Le fipronil est une molécule possédant une excellent action antiparasitaire et associe une double action insecticide et acaricide. Il est commercialisé sous plusieurs formes, comme les spot-on pouvant être utilisé directement sur l’animal, ou les spray pouvant servir à traiter le terrarium et les éléments de décor ou d’équipement. C’est par ailleurs l’un des composés antiparasitaires les moins toxiques à ce jour, car il agit spécifiquement sur les canaux à chlorure des neurones des insectes et des acariens adultes. Il inhibe par sa fixation sur ces canaux l’action d’un neurotransmetteur, le GABA, ce qui entraîne chez le parasite un état d’hyperexcitabilité menant à la mort.

VI. MOYENS DE PREVENTION :

On appelle prophylaxie l’ensemble des moyens sanitaires et médicaux visant à prévenir l’apparition d’une affection. Nous allons ici nous attacher à étudier la prophylaxie pouvant être mise en œuvre dans le cadre des acarioses des reptiles.

A) Prophylaxie sanitaire :

La prophylaxie sanitaire regroupe l’ensemble des moyens sanitaires de prévention des acarioses. Il s’agit donc essentiellement de mesures d’hygiène que tout possesseur de reptile, du simple néophyte à l’éleveur chevronné, se doit de connaître et de mettre en application pour garantir le bien-être de son animal. Ces mesures concernent l’aménagement du terrarium et le respect du procédé de quarantaine.

1) Mesures concernant la conception générale du terrarium :

Pour prévenir l’apparition et le développement des acariens, il faut s’imposer la construction et l’utilisation d’installations et de matériel faciles à nettoyer et à désinfecter. Ainsi on conseille :

- pour le terrarium : préférer un terrarium en verre ou en plastique, ces matériaux étant plus hygiéniques que le bois ; en effet, le bois présente des interstices qu’il est difficile à désinfecter totalement et constituant un abri pour les parasites

pour le substrat : on conseille d’utiliser un substrat simple, facilement remplaçable, type papier journal, linoléum, alèse médicale ; mais il est évident que leur aspect inesthétique les placent en dernier choix dans le cas de terrarium de présentation ; on les conseille donc au sein des batteries d’élevage. A éviter : les substrats naturels type terre ou terreau récupérés dans la nature qui peuvent abriter des acariens ; si l’on tient vraiment à utiliser

- ce type de substrat, il faudra alors le passer une demi-heure au micro-ondes pour assurer la destruction de la majorité des parasites,

- pour le décor : choisir un décor simple à nettoyer, éviter les plantes naturelles généralement source de miasmes et putrescibles et préférer les plantes artificielles, traiter les branches récupérées dans la nature en les passant au four ou à la Javel ou acheter des branches artificielles si possible traitées spécialement contre l’humidité ; éviter tout décor superflu,

- pour les gamelles de nourriture et d’eau : choisir des matériaux facilement neottaybles, type céramique ou résine,

- pour le choix des espèces maintenues : il faut éviter la surpopulation au sein d’un même terrarium et le mélange d’espèces, car certains acariens sont commensaux pour une espèce et parasite pour une autre,

- enfin, d’éviter toute forme de stress en respectant scrupuleusement les exigences propres à chaque espèce.

2) Mesures concernant l’entretien du terrarium :

Même si tous ces conseils sont respectés, ils n’ont aucune valeur si l’on ne réalise pas un entretien régulier des installations et du matériel. On conseille ainsi :

- de nettoyer quotidiennement le substrat, en retirant les fragments de mue et les excréments qui peuvent s’y trouver,

- de changer quotidiennement le contenu de la gamelle d’eau,

- de nettoyer une fois par semaine au minimum les surfaces vitrées du terrarium,

- de réaliser un nettoyage intégral du terrarium, du matériel et des accessoires une fois tous les trois mois à l’eau de Javel dilué à 10 % dans l’eau froide, associé à un changement de l’ensemble du substrat,

- de se laver les mains avant et après manipulation de tout animal, pour éviter des contaminations entre terrarium et bacs d’élevage.

3) Mesures concernant la quarantaine :

La quarantaine est un procédé essentiel dans le cadre de la prévention des acarioses des reptiles. A l’achat de tout reptile, qu’il soit issu d’une capture ou né en captivité, celui-ci doit être placé à part dans un terrarium de quarantaine équipé du strict minimum à son bien-être (pas de décor superflu, substrat facilement remplaçable type alèse, papier journal, buvard, sopalin). Durant une période d’un mois, on réalise alors quotidiennement un examen de l’animal afin de dépister la présence ou l’apparition d’acariens. Si possible, le terrarium de quarantaine doit être placé dans une pièce à part. Ces mesures ne s’appliquent pas si le reptile est le seul possédé par l’acquéreur.

Enfin, on veillera à acheter l’animal chez un éleveur de qualité, en évitant certaines animaleries grand public non spécialisées ; et on recherchera systématiquement avant achat la présence de parasites. On évitera également, pour des raisons éthiques de protection et de sauvegarde de la faune sauvage, l’achat de spécimen issus de capture, qui sont massivement parasités.

B) Prophylaxie médicale :

La prophylaxie médicale repose sur l’utilisation préventive d’antiparasitaires externes avant toute introduction d’un nouveau spécimen au sein d’un groupe d’animaux déjà formé.

Il n’existe aucun vaccin utilisable chez les reptiles pour prévenir l’apparition de maladies transmises par les acariens (ni pour aucune autre maladie en général).

CONCLUSION

Les acariens représentent un problème réel en terrariophilie. Les acarioses se développent préférentiellement sur les reptiles élevés en captivité et notamment lorsque ceux-ci sont soumis à un stress, Stress généralement lié à une erreur dans les conditions de maintenance de l’animal.

Parmi les acariens les plus fréquemment rencontrés chez les reptiles, on trouve les genres Trombicula (aoûtat), Ophionyssus et Ornithodoros (tique molle).

Outre leur action pathogène propre (lésions cutanées, atteinte générale et anémie lors d’infestation massive), les acariens peuvent être vecteurs de maladies graves telles que l’aéromonose, l’IBD, la rickettsiose, etc.

Le diagnostic et le traitement d’une acariose passe obligatoirement par la consultation d’un vétérinaire compétent en herpétologie qui seul est capable, après examen de l’animal, de prescrire au cas par cas la molécule adaptée ainsi que d’évaluer la formulation, la posologie et les modalités d’application les plus adaptées en fonction de l’espèce du reptile et des possibilités d’implication du propriétaire.

Enfin, de nombreuses mesures d’hygiène simple (entretien régulier du terrarium, respect de la quarantaine) permettent de prévenir l’apparition et la prolifération de ces parasites ; d’où l’intérêt de leur connaissance lors de la maintenance ou de l’élevage de reptiles, que ce soit par le néophyte débutant ou l’éleveur confirmé.

(texte tiré d' info faune.com)
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Rafilayardi
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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeMer 27 Juil - 13:19

Euh, si un membre lit tout cet article sur ces bestioles qui nous font horreur, qu'il lève la main mr green


Je résume en : Qu'utilisez-vous contre les acariens ? et de quelle manière ?
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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 13:07

Petit truc pour les acariens sans risque pour vos animaux, diluer du shampooing anti-poux dans de l'eau et pulveriser le tout: serpent, decor, sol, plafond,...

Moi j'utilise comme shampooing du: Nix ou Para-pou... il faut faire tous les bacs et tous les animaux (meme ceux qui semble sein). Le mieux est de les passer sur du journal pdt minimum 2 mois et de repeter les pulverisations au début tous les 2jours pdt 2semaines et une à deux fois par semaine durant le reste du traitement.

Utiliser également du barage a insectes (type biokill) sur les parois exterieures de vos terras, racks et sol a proximites de installs comme cela les petites voyages des acariens d'un terra vers un autres seront limites.

Important aussi tous les nouveaux arrivant passent 2 semaines sur du journal et recoivent le meme traitement au Nix durant cette periode avant de rejoindre leur instal definitive. De cette maniere cela limite les risques lié aux acariens.


Dernière édition par crocojojo le Jeu 4 Aoû - 16:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 15:08

Je ne connaissais pas cette technique ...

C'est clair que cela coute sans doute moins cher, et au moins on ne doit pas enlever tout Smile

Je testerais cela si besoin !
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crocojojo

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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 15:10

C'est surtout sans risque pour l'animal...car bon les autres produits (efficaces) comme le frontline c'est a laisser aux habitués car y'a tjs un risque pour le reptiles si on y va trop fort!
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tim

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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 19:53

moi c'est frontline , mais bien sur utilisé avec grande precaution Wink


ou un autre produit natural spray , mais le nom est en japonais donc je peux pas vous dire la marque loooool et il y a mite off de zoomed il me semble mais l'efficacité est pas genial
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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 20:01

D'habitude c'est l'ectospay (produit pour les pigeons) ça marche pas mal, mais faut souvent un long traitement...
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tim

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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 20:03

mon truc japonais c'est aussi pour les pigeon et c'est redoutable , tu peux meme faire du preventif sans danger Wink
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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 20:05

Oui ça doit être le même genre de produit Wink

Toujours du préventif, après un bain ou quoi je fais chaque fois un petit traitement.
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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeMar 22 Nov - 0:38

crocojojo a écrit:
Petit truc pour les acariens sans risque pour vos animaux, diluer du shampooing anti-poux dans de l'eau et pulveriser le tout: serpent, decor, sol, plafond,...

Moi j'utilise comme shampooing du: Nix ou Para-pou... il faut faire tous les bacs et tous les animaux (meme ceux qui semble sein). Le mieux est de les passer sur du journal pdt minimum 2 mois et de repeter les pulverisations au début tous les 2jours pdt 2semaines et une à deux fois par semaine durant le reste du traitement.

Utiliser également du barage a insectes (type biokill) sur les parois exterieures de vos terras, racks et sol a proximites de installs comme cela les petites voyages des acariens d'un terra vers un autres seront limites.

Important aussi tous les nouveaux arrivant passent 2 semaines sur du journal et recoivent le meme traitement au Nix durant cette periode avant de rejoindre leur instal definitive. De cette maniere cela limite les risques lié aux acariens.

voila,je me suis choper mes premiers acariens,j'ai vidé le terra complet,passer l'aspirateur dans et autour du terra et nettoier au dettol,ils sont sur papier et rien d'autre dans le terra...

je n'ai jamais emploier le frontline et j'ai lu dans les articles que pour les juvéniles il fallait etre prudent...donc,je vais l'éviter pour le moment...

pour le nix,qui me semble plus approprié,qu'elle est la mesure d'eau par rapport au schampoing et ça ne mousse pas ? il ne faut pas rinçer ?,je vais en chercher demain matin et hop,un coup dans tout les terra...

demain,grand nettoiage des sols et du matériel...



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steve

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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeMar 22 Nov - 1:19

frontline il ni a rien de mieux

apres avoir rentrer des bci tres loin je me suis retrouver 3 jour apres envahi de ces petite bebete,j ai traiter tous le monde et meme des morélia juv et sincerement le top

3 jour apres plus aucune petite bebete

les top est de traiter et laisser en box durant 3 jour san eau ni rien et enssuite tu lui donne un bain en lui laissant la tete hor de l'eau et sincerement ces le top
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Loïc

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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeMar 22 Nov - 11:41

Comme le dit Steve,le meilleur produit pour moi reste le frontline.

Tu imbibes une feuille d'eesui tout de produite et tu laisses glisser le serpent dedans,ensuite soit tu le met en fauna ou dans son terra SANS EAU Wink
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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeMar 22 Nov - 12:52

voila,je viens de terminer le grand nettoiage de la maison...

je part au pharmacien chercher le frontline,je peux en mettre dans le terra aussi..en se frottant a la vitre,n'y a t'il pas de risque ?
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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeMar 22 Nov - 14:34

j'ai renettoier le terra et remis du papier propre...j'ai un peut de chance,ce n'est pas une grande infestation,je pense l'avoir vu a temps,j'en ai retirer 4...j'ai traiter les serpents et les ai remis en terra après avoir mis un peut de frontline sur les joints...j'en ai pas mis de trop s'en s'avoir si je pouvais....

le papier,je le change tout les jours ou j'attend quand je leurs donnent le bain?
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Loïc

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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeMar 22 Nov - 15:14

Je ne sais pas,je ne l'ai jamais fait,mais laisser du frontline dans le terra ne doit pas être très bon pour le serpent...

Pour le papier ne le change pas tout les jours,tu va le stresser plus qu'autre chose...

N'oublie pas de retraiter d'ici une dizaine de jours pour la période d'incubation des œufs
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Loïc

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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeMar 22 Nov - 15:19

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maxsan10

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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeMar 22 Nov - 17:28

oui,je l'ai lus...merci...
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bcisunglow

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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitimeDim 19 Fév - 12:16

bonjour

alors voila après avoir acheté mon dernier bci je me suis retrouvé envahis de ces sales bestioles .

Ne sachant pas quelle manière utiliser, j'ai donc demandé à 1 éleveur (reptibel) quel système il utilisait.

Shampoux dilué dans 4 litres d'eau et aspergé sur les bci et dans tous le terrarium pendant 10 jours .

résultat plus d'acariens Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: les parasites...ou acariens ...   les parasites...ou  acariens ... Icon_minitime

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